Prix d’encouragement de la Poste

L’Isenthal, qui surplombe le lac des Quatre-Cantons et se trouve au pied de l’imposant Uri Rotstock, offre un décor naturel unique et s’étend en escaliers du lac au glacier. Le réseau de sentiers de randonnée de l’Isenthal a été constamment étendu et amélioré au cours des vingt dernières années, ce qui en fait désormais une région de randonnée réputée et célèbre pour ses petits téléphériques.

Isenthal Tourismus aménage à présent le circuit Isenthal-Nei-Gietisflue-Wang-Schartihöreli-Saum-lsenthal en sentier des légendes uranaises. Deux nouveaux tronçons rendent la randonnée plus sûre. Un point fort particulier: un code QR permet de découvrir les légendes et récits mythiques uranais en dialecte.
Le sentier des légendes part du village d’Isenthal et monte jusqu’au Wanggrat et au Schartihöreli. Le Wanggrat offre une vue panoramique absolument magnifique. On y trouve de belles aires de pique-nique, tout comme sous le Schartihöreli. Ce sentier de randonnée adapté aux familles, très attrayant, mène du Scharti-Wang au téléphérique de la Gietisfluh, puis au Kleintal par le train. Les plus ambitieux iront jusqu’à Nei, tout au fond du Kleintal.

Le jury du prix d’encouragement de la Poste a particulièrement apprécié dans ce projet le circuit, adapté aux familles, le panorama unique et l’excellente desserte par les transports publics (car postal, bateau, téléphérique). La situation géographique intéressante et le tracé de l’itinéraire d’importance nationale ont quant à eux contribué à convaincre le jury totalement.

Une ouverture partielle du sentier des légendes uranaises avec une randonnée de reconnaissance sur le Schartihöreli aura déjà lieu début juin 2023. L’ouverture officielle aura lieu en mai 2024.

Le lac d’Oeschinen sur les hauteurs de Kandersteg est un lieu d’excursion prisé. Toutefois, en raison du risque d’éboulements du «Spitzen Stein», il a fallu fermer en 2020 une zone au pied du Doldenhorn, autour de ce lac de montagne idyllique. Le sentier de randonnée adapté aux familles qui va du Kandersteg et suit la rivière par Grüenewald jusqu’au lac d‘Oeschinen, se trouve aussi dans un périmètre de danger. Le projet vainqueur prévoit de déplacer le sentier existant un peu plus en amont dans une zone plus sûre. Il faut pour cela créer un nouveau tronçon à Grünewald et reconstruire l’ancienne route. Les coûts s’élèvent au total à 110 000 francs. James Reber, directeur des collectivités locales du Kandersteg, se réjouit: «La contribution financière obtenue grâce au prix d’encouragement de la Poste nous permet de mettre en place une mesure de sécurité d’urgence qui s’impose et d’assurer l’accès au paradis naturel autour du lac d’Oeschinen et à son domaine de randonnée». Par ailleurs, le nouveau sentier doit devenir une expérience en milieu naturel pour petits et grands. La finalisation du projet est prévue pour l’automne 2022.

Le prix d’encouragement de la Poste revient pour la première fois au Tessin, et plus exactement aux Centovalli. Le projet gagnant rétablit une liaison entre les villages de Palagnedra et Moneto. Ces derniers sont situés sur le versant sud de la vallée des Centovalli, en amont du lac de barrage Lago di Palagnedra. Le tronçon existant a dû être fermé, car il ne répondait plus aux normes d’un sentier de randonnée de montagne. Le projet d’infrastructure primé rénove deux sections et remet en état une route historique d’environ 1,5 km. «Nous sommes heureux de voir que cette liaison qui a une portée locale et historique, fera de nouveau partie du réseau de chemins de randonnée pédestre, une fois les travaux réalisés», déclare Ottavia Bosello, coordinatrice auprès des communes des Centovalli. En plus de la rénovation de ces deux sections de sentier, un pont pédestre d’une longueur de 45 mètres sera assaini grâce au soutien financier du Fonds Mobilière «Ponts et passerelles». La Mobilière, partenaire principale de Suisse Rando, finance à l’aide du fonds, l’assainissement ou la construction de ponts du réseau de chemins de randonnée pédestre.

Située dans la partie postérieure du Lötschental, la Fafleralp est le point de départ d’un circuit très prisé des randonneurs et des vacanciers. D’une durée de trois heures à peine, le parcours passe par deux ravissants petits lacs de montagne, le Grundsee et le Guggisee. De plus, les nombreux petits ruisseaux qui se jettent dans la Lonza invitent à jouer avec l’eau et à se rafraîchir en chemin. Le terrain est bien dégagé et ne présente presque aucun endroit exposé. C’est donc un lieu idéal pour randonner avec des enfants habitués à la montagne. «Ce circuit est une pièce maîtresse de notre offre touristique régionale et nous le recommandons via différents canaux», déclare Elmar Ebener, vice-président de la commune de Blatten où se trouve ce sentier. «Toutefois, il ne présente plus le niveau de qualité requis», ajoute-t-il. En effet, ces dernières années, les accumulations de neige et les eaux de ruissellement ont causé de lourds dégâts sur le parcours. En divers endroits, le tracé a été fortement érodé. Les familles avec enfants ainsi que les personnes d’un certain âge qui n’ont plus le pied très sûr risquent de trébucher ou de tomber.

C’est pourquoi la commune de montagne du Valais a élaboré un projet d’assainissement. Doté d’un budget d’environ 160 000 francs, ce projet doit permettre de remettre le sentier en état sur une longueur totale de huit kilomètres. Sur certaines parties du chemin, les travaux à réaliser sont importants et donc coûteux, mais sur d’autres tronçons plus longs, le besoin d’intervention est minime. La plupart des passages endommagés peuvent être comblés avec de l’humus et, aux points névralgiques, il est prévu de poser des fondations en gravier ou des dalles en pierre.

Ce projet recevra une contribution financière du prix d’encouragement de la Poste. La décision du jury a été principalement motivée par la possibilité d’augmenter l’attractivité du circuit de randonnée grâce à des opérations de remise en état modérées, et de préserver ainsi ce lieu d’excursion très prisé des familles. Les travaux devraient commencer début juin, avec l’aide d’une équipe de la protection civile. Si les conditions météorologiques sont favorables, le circuit de la Fafleralp sera de nouveau praticable dès le début des vacances d’été.

En 1897 déjà, la cascade «Berglistüber», dans le canton de Glaris, était décrite comme l’une des plus belles de Suisse. Près de Bergli, au-dessus de Linthal, le Fätschbach jaillit par-delà une impressionnante formation rocheuse avant de se déverser en cascade. Cette merveille de la nature est accessible facilement en cinq petites minutes de marche depuis la route du col du Klausen. Un détour par ces chutes d’eau confère donc un attrait supplémentaire à la randonnée entre la plaine de la Linth et l’Urnerboden ou le col du Klausen.

Toutefois, ces dernières années, le sentier d’environ 200 mètres qui y conduit s’est avéré de moins en moins sûr pour le grand public, tant en raison de son étroitesse (tout juste 60 à 80 cm de large) que de certains passages glissants sur des marches taillées dans la roche. De plus, comme le terrain de part et d’autre est escarpé, le risque de tomber est bien réel à certains endroits. Ce parcours ne satisfait donc plus aux normes de sécurité qui s’appliquent aujourd’hui aux sentiers de randonnée fortement fréquentés. Glaris Sud, la commune responsable de ce site, a donc élaboré un projet d’assainissement en collaboration avec l’organisation touristique régionale, les propriétaires fonciers et l’association cantonale glaronnaise pour les chemins de randonnée. Ce projet doit permettre d’aménager un accès conforme aux exigences actuelles en matière de sécurité,

ce qui passe par la mise en œuvre de diverses mesures. Le sentier va être élargi à 120 cm, et sera débarrassé des racines et des éboulis qui l’encombrent. Le tracé sera ensuite recouvert d’une couche de gravier. Les passages en pente seront équipés de marches en acier antidérapant. Côté vallée, un treillis métallique protégera les adultes et les enfants contre les risques de chute dans le vide. Une plateforme panoramique sera aménagée à proximité des chutes d’eau pour qu’il soit possible d’y faire une halte et de profiter du spectacle. Le coût du projet s’élève à environ  200 000 francs. Si tout se passe comme prévu, les travaux seront achevés d’ici l’été. Le jury du prix d’encouragement de la Poste soutient ce projet avec une contribution financière afin de rendre ce site accessible à tous, en particulier aux familles.

En 1999, la tempête Lothar a causé d’importants dégâts, notamment dans le parc naturel du Gantrisch, situé dans les Préalpes bernoises. Le versant du sommet pré-alpin Gägger a été particulièrement touché. La zone a donc été classée en réserve forestière. Parallèlement, une «passerelle d’observation» en bois a été construite pour permettre aux visiteurs d’observer le reboisement naturel après la tempête.

Une petite passerelle faisait partie intégrante du sentier d’apprentissage. Au fil du temps, le bois a pourri et la passerelle a dû être démolie. L’association Gäggersteg a désormais reconstruit une nouvelle passerelle. La construction en bois de sapin de la région a une longueur d’environ 250 mètres et une hauteur pouvant atteindre huit mètres. Elle offre une vue spectaculaire sur la réserve naturelle.

Le «chemin des cimes» permet de découvrir le renouvellement de la forêt comme depuis une vue aérienne. Il est ainsi possible de voir de près le pouvoir régénérateur de l’écosystème de la forêt ainsi que la vitalité de la nature. En même temps, la passerelle donne une vue exceptionnelle sur toute la chaîne du Gantrisch et sur les Alpes bernoises.

Jusqu’à présent, le sentier panoramique du Gantrisch passait tout près de la nouvelle passerelle. Dans le secteur de Gägger, l’itinéraire vers la passerelle Gäggersteg sera déplacé cet été. Cette randonnée panoramique très appréciée dans le parc naturel du Gantrisch sera ainsi enrichie d’une nouvelle attraction. Pour les personnes à l’origine du projet de passerelle, cette nouveauté devrait contribuer à l’éducation à l’environnement et à la compréhension de la nature.

Vercorin se trouve à mi-hauteur entre le sommet du Crêt du Midi et la vallée du Rhône. Ce village montagnard du Valais est situé sur le versant sud du Mont de Vercorin. La «montagne» n’est pas un sommet pointu, mais un dôme légèrement arrondi. Le «Tour du Mont» est un circuit autour de ce mont. Simple et balisé comme un parcours forestier pédagogique, il existe depuis longtemps et est largement emprunté. Le chemin est toutefois étroit et parfois encombré de racines. De plus, à différents endroits, il présente des passages raides.

La commune de Chalais (dont fait partie le village de Vercorin) souhaite réhabiliter le «Tour du Mont» et le mettre en conformité avec les normes de qualité actuelles. Elle a ainsi prévu d’élargir le sentier, qui mesure actuellement de 0,4 et 0,6 mètre de large, en le doublant à 1,2 mètre. Les endroits où poussent des racines doivent être débroussaillés. Un passage étroit sera élargi grâce à une passerelle et protégé des chutes de pierres par des filets. Des terrassements permettront de réduire l’inclinaison du chemin. Ces améliorations doivent permettre de rendre le sentier plus praticable. Celui-ci deviendra en outre accessible toute l’année.

Le circuit fait partie d’un concept de randonnées thématiques sur tout le secteur communal. Les différents itinéraires sont organisés par thèmes et font partie d’un ensemble didactique baptisé «De Chalais aux chalets».

L’itinéraire de randonnée Düdingen-Schmitten-Ueberstorf, dans le district fribourgeois de la Singine, bénéficie d’une intéressante valorisation. Le tronçon de Hofmatte à Ledeubach traversait jusqu’à présent les deux hameaux de Zirkel et Oberzirkel avec, par endroits, des chemins agricoles goudronnés. Cette partie relativement peu conviviale va désormais être remplacée par un nouveau sentier cheminant le long du Ledeubach.

Ce projet offrira un parcours plus diversifié et plus agréable. Et dans le même temps, la partie inférieure jusque-là inaccessible sera ouverte. Il s’agit d’une ravine charmante, intéressante sur le plan géologique, avec des zones de biodiversité précieuses.

Les mesures constructives se limitent à des interventions prudentes. Dans les prairies et dans la forêt, seuls des sentiers peu ou pas aménagés existent. Ponctuellement, des coupes de terrains sont réalisées pour créer des sentiers. À certains endroits plus délicats, des marches, escaliers et rampes sont prévus. Un pont en bois, d’autres traversées de zones d’eau ainsi que la valorisation d’un bassin complètent le projet.

La Tine de Conflens, à proximité de La Sarraz sur le Plateau vaudois, est un lieu à part: deux rivières, le Veyron et la Venoge, s’y rencontrent dans une gorge profonde, où elles dévalent et forment une cascade pittoresque. Un sentier étroit conduit à ce site. Après plusieurs inondations, le passage est toutefois devenu de plus en plus dangereux et la commune a dû fermer l’accès en 2016.

Désormais, le sentier est de nouveau praticable. Plusieurs équipes de volontaires se sont engagées activement dans ce but, sous la houlette de la Fondation Bergwald. Avant la remise en état, une expertise géologique a d’abord été effectuée. Des travaux de nettoyage des parois rocheuses ont ensuite eu lieu, de nouvelles passerelles et nouvelles marches ont été construites et les terrains le long du sentier ont été consolidés. Au cours des prochains mois, une ancienne passerelle en acier et béton doit être remplacée par une construction en bois.

Depuis que le site naturel est de nouveau accessible, il bénéficie d’une grande affluence. Les autorités des communes environnantes invitent les visiteurs à emprunter le plus possible les transports publics. Depuis la gare de La Sarraz, il faut compter environ 40 minutes de marche pour arriver à la Tine de Conflens. La station de bus de Ferreyres/La Tine se trouve encore plus près (à environ 20 minutes); le bus circule du lundi au vendredi selon les horaires indiqués. Le week-end, il est disponible sur appel.

Le sentier de Chalm est un joyau de l’architecture des voies historiques. Il relie le village argovien de Schinznach au Chemin des Crêtes du Jura, en longeant un vignoble, puis en s’élevant dans la forêt. Dans la première partie de la montée, les randonneurs profitent d’une magnifique vue sur la charmante vallée de Schenkenberg.

Dans le cadre d’un projet de réhabilitation, il est prévu de remettre en état les murs de pierres sèches, d’élargir et d’aplanir le chemin. Parallèlement, la végétation sera arrachée sur la partie inférieure des hauts murs du vignoble. En plus de la réhabilitation du chemin, des mesures pour la flore et la faune sont également prévues. Un apport supplémentaire de lumière dans la forêt et des structures différenciées en son pourtour doivent favoriser une mosaïque de biotopes, dont profiteront de nombreuses espèces.

Le «Sentier historique» du Mont Vully, dans le canton de Fribourg, offre plusieurs curiosités profondément ancrées dans l’histoire. Sur le circuit se trouve notamment la Pierre Agassiz; cet imposant bloc erratique porte le nom de Louis Agassiz, natif de la région et défenseur de la théorie des glaciations. Plusieurs fortifications militaires datent de la Première Guerre mondiale. Des hommes se sont installés dans la région des lacs de Morat et de Neuchâtel dès l’âge de fer. Un oppidum, une petite bourgade celte, se trouvait même sur la colline du Vully. Un rempart reconstitué en bois et en pierres témoigne de la technique de fortification de l’époque.

Le circuit inauguré en 2003 doit désormais être étendu et partiellement déplacé. Il est ainsi prévu de créer un nouveau tronçon dans le secteur de Plan Châtel, permettant d’éviter un parcours de 300 mètres sur la route. De plus, un escalier en bois à la Tour des Sarrasins serac onstruit pour garantir un accès sûr, sans risque de chute. Au niveau du Réduit du Vully, un vieux chemin largement recouvert de végétation sera débroussaillé et viabilisé.

La vallée de Binn, en Valais, enrichit encore son offre en matière de randonnées: dans le Lengtal, la voie historique entre les hameaux de Ze Binne et de Meiggera va renaître; actuellement, un sentier mène déjà de là au hameau de Heiligkreuz. Il s’agissait autrefois d’un chemin qui reliait la vallée principale à la chapelle de Heiligkreuz, l’un des lieux de pèlerinage les plus visités du Haut-Valais. Après la construction d’une centrale hydro-électrique et de sa route d’accès dans le Lengtal, l’ancien chemin des pèlerins tomba en désuétude.

Ce vieux chemin va maintenant être remis en état Les premiers gros travaux de terrassement ont déjà pu être effectués à l’automne 2018. La prochaine étape consistera à sécuriser une pente instable, à mettre en place des gués et des ponts pour franchir quatre cours d’eau et à installer une palissade de protection sur un passage exposé. Enfin, un sentier devrait permettre d’accéder au site peu éloigné d’une ancienne fonderie du XVII^e siècle.

Par la construction d’un pont suspendu de 70 mètres de longueur enjambant l’Averser-Rhein et par la réalisation des derniers tronçons de sentier, un circuit de randonnée attrayant de 2,5 kilomètres voit le jour et devient un lieu de détente pour la commune de Ferrera, dont profitent les locaux et les visiteurs, les randonneurs et les touristes d’un jour. Ce circuit de randonnée, qui débouche dans «l’ancien chemin d’Avers», a pour vocation de devenir un sentier didactique faisant découvrir les places à charbon historiques ainsi que des éléments naturels particuliers.

La Seya-Ovronnaz n’offre pas seulement une belle vue panoramique sur les Alpes: riche de plus de 200 espèces, le sentier de découverte botanique présente sur les hauteurs d’Ovronnaz la généreuse flore subalpine, dont quelques espèces particulièrement rares et protégées. Le sentier a été créé grâce à une initiative privée et il est entretenu presque entièrement par des bénévoles. En 2018, la praticabilité de certaines sections du sentier de montagne a été améliorée.

L’espace de découverte «Zauberwasser», le long des bisses Eggeri et Chilcheri, doit être développé par étapes. Une infrastructure ludique va voir le jour autour de systèmes aquatiques vieux de 700 ans, permettant de connaître des sensations fortes grâce à des expériences reposant à la fois sur la physique et sur la technique. Ainsi, les visiteurs petits et grands seront impliqués de manière interactive, pourront réaliser leurs expérimentations et combiner les chéneaux de bois à leur guise, les systèmes aquatiques conservant toujours leur fonction initiale.